Contexte et objectif

Dans le cadre du projet européen Rail4EARTH (Horizon Europe), Alstom a engagé un programme de recherche et développement visant à définir des protocoles d’essais robustes et pertinents pour évaluer l’efficacité de technologies de traitement de l’air embarquées dans le transport ferroviaire, telles que les filtres passifs et actifs, les lampes UV-C et les systèmes à photocatalyse. L’objectif est de caractériser les capacités de ces technologies à réduire la concentration de contaminants biologiques (virus et bactéries) dans les systèmes de ventilation (HVAC), les conduits d’air et les espaces de vie.

Solutions techniques et moyens mis en œuvre par VirexpR

VirexpR a mis en œuvre une étude expérimentale en laboratoire BSL-3 et défini des protocoles d’essais spécifiques adaptés de la norme ISO 15714:2019 et selon le cahier des charges d’ALSTOM visant à l’évaluation comparative de technologies de traitement d’air :

• Utilisation d’un banc d’essais de type veine d’air en configuration « one-pass » mesurant 60 cm de section carrée sur 8 mètres de long et adapté à des débits d’air élevés
• Ingénierie de pièces adaptatives pour l’intégration spécifique des technologies à évaluer
• Injection de mélanges complexes de micro-organismes infectieux simulant des conditions réalistes de contaminations aéroportées (virus, bactéries)
• Intégration de systèmes de biocollecte pour l’évaluation des performances des technologies en termes de réduction de charge infectieuse
• Suivi des paramètres environnementaux

Impact des résultats obtenus

VirexpR a défini et validé une nouvelle méthodologie d’essais contrôlés, reproductible et transposable, pour évaluer l’efficacité réelle des technologies de traitement de l’air embarqués dans les environnements de transport ferroviaire. Ces essais permettent désormais une évaluation expérimentale comparative et standardisée de performances des technologies de traitement de l’air visant à identifier les solutions les plus efficaces pour réduire la concentration de polluants microbiologiques infectieux dans l’air, pour une meilleure protection des passagers et des personnels navigants, tout en optimisant les coûts énergétiques.